Antoine P
Depuis cette rentrée, le collège de Arue a tranché : plus aucun engin électrique n’est autorisé dans l’enceinte de l’établissement. Vélos, scooters et trottinettes électriques sont désormais bannis, une décision qui suscite à la fois incompréhension et adhésion chez les élèves et leurs parents.
« Certains roulaient beaucoup trop vite, c’était dangereux », confie un collégien. D’autres regrettent de devoir désormais prendre le bus.
Du côté des parents, les avis sont partagés. Alice, maman d’un élève, admet avoir été contrariée au départ : « Je voulais acheter un vélo électrique pour mon fils, ça nous aurait facilité la vie. Mais pour la sécurité, je comprends. »
Un risque incendie pris au sérieux
À l’origine de ce choix, la construction d’un nouveau bâtiment en bois. La direction a jugé trop risqué d’aménager un parking pour ces deux-roues : batteries modifiées, moteurs non conformes, risques d’incendie… Trop d’éléments inquiétants.
Heilani Yi, présidente de l’association des parents d’élèves, résume : « En fin de compte, tout ce qui est motorisé peut être dangereux. »
Une mesure qui pourrait évoluer
Le collège précise toutefois que cette interdiction n’est pas définitive. Une solution plus sécurisée pourrait être envisagée dès l’an prochain afin de permettre aux élèves de revenir en trottinette ou vélo électrique, mais dans des conditions maîtrisées.
