De Seignosse à Capbreton, les plages landaises attirent novices et confirmés. Entre premiers cours sur le sable, immersion totale en surf camps et vagues bondées en août, le surf s’impose comme une culture à part entière, accessible à tous les âges.
Sommaire
Les premiers pas sur la planche
Guillaume, jeune papa, découvre le surf pour la première fois à Seignosse. Avant de plonger, l’apprentissage se fait sur le sable : placement des pieds, équilibre, lecture des vagues. Chaque chute est suivie d’une nouvelle tentative, entre excitation et fatigue.
« Grosse découverte, j’ai jamais skaté ni surfé de ma vie. Je m’attends à tomber souvent », confie-t-il, sourire aux lèvres, malgré la difficulté physique des premières sessions.
Un sport exigeant mais ouvert à tous
Andy Paye, professeur de surf à Seignosse, le confirme : « On fait surfer des enfants de 7 ans comme des adultes de 60 ans. C’est ce qui rend le surf magique, chacun peut s’y essayer ».
Le surf ne se limite pas à une pratique sportive : il véhicule un état d’esprit, une connexion à l’océan qui séduit chaque été des milliers de vacanciers.
Surf camps : vivre au rythme des vagues
De plus en plus prisés, les surf camps offrent une immersion totale. Pour environ 600 € la semaine, hébergement et cours inclus, on y partage bien plus que des sessions : yoga, skate, repas collectifs et rencontres improbables entre passionnés.
« Le surf devient le fil rouge d’une semaine unique où des inconnus forment une petite famille », raconte Claire Becret, cogérante du Natural Surf Lodge.
Des spots pris d’assaut
Cette popularité a son revers : en plein mois d’août, à Capbreton, près de 1 000 surfeurs se croisent chaque jour au line-up. Un signe fort de la démocratisation du surf, mais aussi un rappel de la discipline nécessaire pour partager les vagues en sécurité.
⚠️ Entre adrénaline et convivialité, le surf landais séduit de plus en plus. Mais il demande patience, respect des règles et vigilance, surtout en période d’affluence.